Des terres rares de plus en plus précieuses

Lorsque le ministère chinois du Commerce a annoncé la fixation de quotas des exportations des terres rares pour la deuxième série de cette année, limités à 9 770 tonnes, la nouvelle n’est pas passée inaperçue.

Les précédents quotas, incluant 8 537 tonnes de métaux de terres rares légères et 1 233 tonnes de métaux de terres rares moyennes et lourdes, amènent les quotas d’exportation pour toute l’année 2012 à 30 996 tonnes, soit une légère augmentation de 2,7% par rapport à 2011, toujours selon les données du ministère du Commerce.

Vingt-quatre producteurs, dont le Baogang Group, le plus grand producteur de terres rares légères du pays, et la China Minmetals Corporation, se partageront ces quotas, indique un communiqué publié en ligne par le ministère.

A quoi servent ces terres rares ?

Dans l’industrie des nouvelles technologies, les terres rares sont nécessaires à la fabrication d’un très grand nombre de produits, comme les téléphones portables,les batteries de voitures électriques, les éoliennes, les missiles, sans parler des ordinateurs et autres tablettes.

La Chine est le premier producteur de terres rares au monde, et fournit plus de 90% de la demande en terres rares de la planète, alors que ses réserves représentent un tiers des réserves mondiales.

L’extraction de cette terre rare n’est pas sans effet sur l’environnement dans plusieurs régions de Chine.

Aussi, pour limiter ces effets dévastateurs, la Chine a décidé de suspendre l’émission de nouveaux permis de prospection et d’exploitation des terres rares, d’imposer des plafonds de production et des quotas d’exportation, en annonçant des normes environnementales plus strictes.

Cette limitation d’exploitation créé une demande accrue pour ces terres, avec tous les effets économiques que cela engendre pour les secteurs concernés qui sont condamnés à faire avec ce monopole.

© EnSino 2017