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Économie et éducation en Chine

Partie 4

Une économie et un système éducatif ouverts sur le monde

L’économie chinoise ainsi que son système éducatif constituent chacun, à leur façon, une fierté pour une nation dont l’Histoire est riche et les cultures extrêmement variées. D’un côté, l’économie, car la Chine représente un immense marché avec un taux de croissance qui impressionne même les économistes les plus aguerris. De l’autre, l’éducation, avec plusieurs universités reconnues au niveau international et un nombre croissant de jeunes qui s’ouvrent au monde grâce à des programmes d’échange, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Ces deux éléments sont essentiels et font partie intégrante de l’essence de la Chine.

L’économie chinoise à travers les âges

Quand on parle d’économie, on pense à l’argent, et par conséquent aux billets. Il est intéressant de noter que les Chinois sont à l’origine de l’invention du papier monnaie. Selon les experts, l’utilisation du billet remonterait au début du VIIème siècle : à l’époque des Tang, des marchands avaient l’habitude d’effectuer des paiements avec des billets à ordre pour éviter de transporter des sommes considérables de manière physique. En 1024, le billet a été officiellement adopté par la Chine, suivi plus tard par l’émergence du yuan en tant que monnaie nationale, émise par la Banque populaire de Chine.

Traditionnellement, l’agriculture a dominé l’économie chinoise, le riz et le blé étant les principales cultures, devant l’élevage. Ce n’est qu’au XIXème siècle que des bouleversements se produisent, notamment après la défaite chinoise lors de la Première guerre de l’opium face à la Grande-Bretagne, entraînant des concessions commerciales aux puissances européennes, aux États-Unis, ainsi qu’au Japon.

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Près de 150 ans de bouleversements

À la fin du XIXème siècle, des signes d’industrialisation commencent à se manifester avec l’apparition des usines et des chemins de fer. Toutefois, la première moitié du XXème siècle est marquée par une période difficile pour l’économie chinoise : après la Seconde Guerre mondiale, celle-ci est fortement affaiblie. La création de la République populaire de Chine en 1949 marque le début d’une période d’autarcie, interrompue par l’arrivée de Deng Xiaoping et de son concept d’ »économie socialiste de marché », qui traduit l’ouverture économique de la Chine à partir des années 1970. Un tournant décisif se produit le 11 décembre 2011, lorsque la République populaire de Chine devient membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Et aujourd’hui ?

Bien que l’agriculture ait vu son rôle décroître dans l’économie nationale depuis les années 1990, elle demeure un secteur clé. En revanche, le secteur secondaire est en plein essor, notamment grâce à une industrie lourde florissante, comprenant des industries importantes comme celle de l’acier, des armements, du textile, ainsi que divers biens de consommation et matériels de transport. La Chine possède aussi d’importantes réserves de métaux rares, utilisés dans des technologies avancées telles que la nanotechnologie et le photovoltaïque.

Sur le plan des exportations, la Chine se positionne comme le premier pays mondial, avec une forte présence dans les domaines du textile, de l’acier, de l’électronique et de l’équipement ménager. Ses principaux partenaires commerciaux incluent l’Europe, les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud.

Des entreprises influentes pour la 2ème puissance mondiale

Certaines entreprises chinoises, ayant atteint des chiffres d’affaires dépassant les 100 milliards de yuans, au nombre desquelles figure le conglomérat pétrolier et chimique Sinopec, illustrent bien cette puissance économique. Sont également présentes China Mobile, le plus grand opérateur de téléphonie mobile au monde avec plus de 677 millions d’abonnés, la Bank of China et la State Grid, le plus gros fournisseur d’électricité en Chine et deuxième mondial en termes d’employés, avec environ 1,5 million de salariés. En 2011, la Chine a vu son produit intérieur brut s’élever à 7 301 milliards de dollars, la positionnant ainsi comme la deuxième puissance économique mondiale, avec un taux de croissance de 8,1% au premier trimestre de 2012.

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L’instruction en Chine

Depuis 1949, la Chine a entrepris une transformation réelle en matière d’éducation. Le taux d’alphabétisation a explosé, passant à plus de 95% des hommes et quasiment 87% des femmes en 2002. Actuellement, environ 250 millions d’individus bénéficient d’une éducation au niveau primaire, secondaire ou supérieur. Le système éducatif chinois impose 9 années d’instruction obligatoire dès l’école élémentaire. Au lycée, les élèves peuvent choisir entre une voie professionnelle et une voie générale, la dernière étant nécessaire pour accéder à l’université. Toutefois, il faut d’abord réussir le gaokao, l’examen d’entrée dans l’enseignement supérieur, un moment redouté par les étudiants en raison de sa sélectivité. Réussir cet examen ouvre les portes des universités les plus prestigieuses du pays.

Universités chinoises et études à l’étranger

La Chine se vante de plusieurs universités de renommée internationale, telles que l’Université de Pékin fondée en 1898 et l’Université Tsinghua, également dans la capitale. Cependant, beaucoup d’étudiants chinois aspirent à poursuivre leurs études à l’étranger, concrétisant un rêve qui devient de moins en moins inaccessible. En 2011, plus d’1,27 million d’étudiants chinois étaient inscrits dans des universités en dehors de la Chine, faisant de la Chine le principal pays d’origine d’étudiants à l’étranger. Les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, ainsi que des pays comme l’Australie, le Canada et la France, constituent les destinations privilégiées. Pour l’année académique 2009-2010, plus de 29 000 étudiants chinois ont choisi la France, un chiffre multiplié par dix en dix ans. Cette diaspora représente la deuxième nationalité d’étudiants en France, après le Maroc. En 2010 et 2011, la Chine était le pays le mieux représenté à la Cité internationale universitaire de Paris, illustrant ainsi l’attirance particulière des étudiants chinois pour la France et une volonté d’accéder à un savoir mondial.

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FIN

Partie 1 : Un territoire unique et des caractéristiques démographiques hors pair
Partie 2 : Histoire de la Chine
Partie 3 : Religions, langues et arts en Chine
Partie 4 : Économie et éducation en Chine

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