La première enquête nationale sur les sources de pollution

Une enquête pour identifier les sources de pollution

En février, la première enquête nationale sur les sources de pollution débutera, comme l’a annoncé l’Administration d’État de Protection globale de l’environnement (SEPA) lors d’une déclaration faite vendredi passé. Ce projet ambitieux vise à détecter les sources de pollution provenant des secteurs résidentiels, agricoles et industriels. Zhou Shengxian, le directeur de la SEPA, a expliqué lors d’une réunion tenue par le Conseil des Affaires d’État à Pékin que le projet comprendra également le recensement des installations de traitement des polluants en fonction.

Une méthodologie rigoureuse pour des données fiables

Pendant une période de deux mois, des données seront collectées avec une procédure minitieuse : chaque information sera vérifiée quatre fois avant d’être intégrée dans la base de données. Zhou a aussi mentionné que des échantillons aléatoires des données collectées seront revérifiés pour garantir la qualité de l’enquête. Pour piloter cette investigation, un quartier général a été constitué, rassemblant des responsables de la SEPA ainsi que du ministère de l’Agriculture, afin de traiter spécifiquement les questions de pollution agricole.

Une enquête sans répercussions sur les administrations locales

Il est important de noter, comme l’a précisé Zhou, que les résultats de cette enquête ne seront pas associés à des sanctions ou à des évaluations des performances des administrations locales. Cela vise à encourager une collaboration honnête où les administrations, entreprises et institutions n’auront pas à craindre des conséquences et seront plutôt incitées à fournir des données fiables.

Un long processus préparatoire

Le pays travaille à cette enquête depuis plus d’un an, le gouvernement central ayant alloué 737 millions de yuans (environ 100 millions de dollars) pour sa préparation en 2007. Malgré de nombreuses actions prises pour lutter contre la pollution, des experts se sont plaints d’un manque de données fiables concernant les sources, l’ampleur de la pollution ainsi que le nombre d’installations de dépollution existantes. C’est ce constat qui a conduit le Conseil des Affaires d’État à entreprendre cette enquête en octobre 2006.

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Un défi environnemental majeur pour la Chine

La croissance économique rapide de la Chine se double de défis environnementaux significatifs. Selon les chiffres de la SEPA, les émissions de dioxide de soufre en 2005 ont augmenté de 27,8 % par rapport à 2000, tandis que la demande chimique en oxygène, un indicateur clé de la pollution, n’a diminué que de 2,1 % pendant la même période. En ce qui concerne la pollution de l’eau, 26 % des eaux de surface ne peuvent plus être utilisées, 62 % sont impropres à la vie aquatique et 90 % des rivières dans les zones urbaines sont contaminées.

Des progrès notables malgré tout

Cependant, grâce à des efforts continus, la Chine a réalisé des progrès en réduisant les émissions des principaux polluants, notamment le dioxyde de soufre et la demande chimique en oxygène au cours des neuf premiers mois de 2007. De plus, la consommation d’énergie par unité de PIB a connu une baisse de 3 % d’une année sur l’autre durant les trois premiers trimestres de l’année.

Conclusion et appel à l’action

Cette enquête représente un pas important vers une meilleure compréhension des enjeux environnementaux auxquels la Chine est confrontée. Sa mise en œuvre est essentielle pour établir des bases de données solides et fiables qui informeront les futures politiques environnementales.

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